L’on se souviendra que l’ancien Président de la République Joseph Kabila avait personnellement procédé au lancement à Kinshasa, précisément en date du vendredi 22 janvier 2016, du Programme Environnement et Sécurité des Personnes (PESP) dans sa phase de boisement et de reboisement… La cérémonie s’est déroulée le au pied de la passerelle de la 1ère Rue Limete en présence de toutes les hautes autorités du pays à l’époque.
Et l’arbre choisi ce jour a pour nom scientifique Aghatis Damara. Conique, tronc ligné, de plus ou moins 30 m de hauteur, avec une floraison une fois l’an, le premier de cet arbre a été justement planté par Joseph Kabila (photo ci-contre), alors Chef de l’Etat.
En principe ce programme c’était le plus grand projet de reboisement que la capitale congolaise n’avait jamais connu auparavant dans sa partie habitée (de Gombe à Kisenso, de Ngaliema à Kinkole). Une certaine Ong dénommée OGEC (Organisation pour la gestion de l’environnement au Congo), était d’ailleurs en charge de ce programme de reboisement de la ville de Kinshasa.
Cependant, plus de quatre ans aujourd’hui depuis le lancement dudit programme, ce projet semble donner l’impression de n’avoir jamais existé. D’autant plus que, dans sa majeure partie, la voirie urbaine de la ville de Kinshasa a toujours une couverture végétale minimale. Et avec elle, de nombreux quartiers sont exposés aux érosions et aux inondations.
Il y a également un autre projet similaire qui n’a donné aucun résultat, pourtant, a-t-on appris, le Gouvernement avait déjà mobilisé des moyens conséquents pour la plantation de 2.000 arbres à Kwamouth, province du Kwilu, et le lancement allait intervenir au mois de février 2016.
Nous constatons malheureusement que les autorités congolaises négligent parfois l’activité de boisement et reboisement, pourtant cruciale pour limiter l’émission des gaz à effet de serre dans le cadre du combat mondial pour le climat et la lutte contre les changements climatiques.
La RDC a déjà perdu 4 millions d’hectares de ses forêts
La sonnette d’alarme est tirée chaque jour au sujet de la déforestation en cours en République démocratique du Congo. Puisqu’ayant ratifié l’Accord de Paris sur le climat, la RDC qui abrite le deuxième poumon vert de la planète se devait d’imprimer sa marque dans ses ambitions de conserver cet atout et de le faire profiter à l’humanité.
Toutefois, des spécialistes affirment que plus de quatre millions d’hectares des forêts congolaises sont déjà perdus en raison de l’exploitation surabondante du bois, principalement par les exploitants forestiers et les exploitants miniers, une partie l’étant pour des travaux champêtres individuels pratiquant un défrichage par brûlis et la cuisson.
Conséquence : hier victime, la RDC est aujourd’hui en passe de devenir un pays émetteur de gaz à effet de serre. Solution unique : boiser et reboiser de façon à consolider la couvert végétal à travers les 26 provinces du pays. C’est donc dans ce cadre que ce programme de reboisement de la ville de Kinshasa a été lancé.
L’arbre protège. Il comporte beaucoup de vertus : protection aux rayons solaires, purification de l’air, soins de santé, nourriture, embellissement esthétique de la ville, équilibre de l’écosystème et, bien entendu, palabres à l’africaine, etc.
Comme dirait l’ancien gouverneur de Kinshasa André Kimbuta, « planter un arbre, c’est contribuer à la survie de l’humanité ».
Bokulaka Baende
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