Le Fond mondial pour la conservation de la nature (WWF) n’a pas dénoncé devant la justice les allégations de meurtres, Kidnapping, tortures et coups attribués aux écogardes du parc national de Salonga. C’est ce que révèle le rapport d’enquêteurs indépendants publié mardi dernier.
Ces allégations d’abus font suite aux révélations de Rainforest Foundation UK de deux cas viols collectifs, deux cas d’exécutions extrajudiciaires dont sont victimes les communautés riveraines du parc national de Salonga.
Dans ce rapport dénommé “Embedding Human Rights in Nature Conservation: From Intent to Action” dont DESKNATURE.COM s’est procuré une copie, les enquêteurs expliquent que WWF RDC, avant de prendre la direction du Parc de Salonga, était au courant des allégations attribuées aux écogardes qui sont sous la direction de l’ICCN mais n’aurait pas voulu les dénoncer pour ne pas choquer ses relations avec le gouvernement congolais représenté par l’ICCN.
” En décembre 2016, le personnel de terrain du WWF a signalé des allégations de violations des droits humains à des hauts responsables du WWF en RDC. Le WWF pourrait et devrait avoir élaboré et mis en œuvre une réponse appropriée le plus rapidement possible après les allégations. Malheureusement, une décision de la haute direction du WWF RDC mis une Équipe en mars 2017 pour enquêter sur les allégations et lancer une étude avec une ONG chargée d’enquêter sur les relations du parc avec les communautés locales, n’a jamais été mis en œuvre, apparemment par crainte que cela ne rencontre la résistance de l’ICCN.Le désir d’éviter les conflits avec le gouvernement ne peut excuser le WWF de se conformer à ses responsabilités de respecter les droits de l’homme,”souligne le rapport.
Les enquêteurs recommandent au WFF notamment de veiller à ce que la direction du parc mette en place une procédure prévoyant la suspension des écogardes contre lesquels des allégations crédibles sont soulevées et les sanctions disciplinaires, la résiliation et le renvoi pour poursuites pénales.
En avril 2019, le Fonds mondial pour la nature (WWF) avait nommé un panel indépendant d’experts composés du juge Navi Pillay (président), du professeur John H. Knox et du Dr Kathy MacKinnon pour diriger une étude indépendante sur le rôle du WWF dans le cadre de violations des droits humains dans et autour des aires protégées soutenues par le WWF au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, République du Congo, au Népal ainsi qu’en Inde. Ceci après une série d’articles publiés dans BuzzFeed News et le Kathmandu Post en mars et avril 2019.
Auguy Mudiayi
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