Selon le rapport 2020 d’évaluation des ressources forestières mondiales de la FAO, la forêt congolaise, dont dépend directement ou indirectement 70 % des emplois de la population et donc du PIB national réel, a perdu 24,5 millions d’hectares de forêts tropicales (1/6 de la forêt) et reboisé seulement 22.000 hectares en 20 ans. En d’autres termes, la République démocratique du Congo perd chaque année 1,25 millions d’hectares de son principal capital naturel et n’en restaure que 1100 hectares.
C’est ce qu’a affirmé le président du Conseil économique et social (C.E.S) de la RDC, M. Jean-Pierre Kiwakana Kimayala, dans son discours d’ouverture de la session ordinaire d’avril 2021 de cette institution. Il affirme que le taux de déforestation en RD Congo ne fait que s’accroitre.
En 2018, souligne-t-il, le pays a perdu près de 2 millions d’hectares de sa forêt primaire (principal stabilisateur climatique), soit un taux de déforestation de plus de 1,25%, le double d’il y a 10 ans. Il soutient en effet que la préservation des forêts congolaises est cruciale pour lutter contre le changement climatique, mais jusqu’à présent, leur contribution et leur potentiel en tant que puits de carbone étaient sous-étudiés.
« Le Conseil économique et social salue l’initiative d’installation à Yangambi, dans la province de la Tshopo, en octobre 2020, de la première tour à flux au cœur du bassin du Congo pour l’étude des échanges de gaz à effet de serre entre la forêt et l’atmosphère. L’objectif étant de mieux comprendre la contribution des forêts tropicales à l’atténuation du changement climatique », a-t-il déclaré.
Et d’expliquer : « Cette tour est une première étape importante vers la valorisation de la forêt tropicale du bassin du Congo et comblera un énorme déficit de données sur l’importance des forêts humides africaines dans la capture des émissions mondiales de carbone, les changements dans les régimes pluviométriques locaux et régionaux, et l’effet de la dégradation des forêts et de la déforestation sur le changement climatique. Elle permettra également d’avoir des données scientifiques susceptibles d’aider les politiques nationales, régionales et internationales dans le contexte du réchauffement climatique ».
Bokulaka Baende
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