Plus de 150 organisations œuvrant dans la protection et la conservation de l’écosystème et la biodiversité ont écrit à la Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba,pour lui demander l’annulation de l’arrêté interministériel n°006/CAB/MIN/EDD/2020 et n° CAB/MIN/FINANCES/2020/09 du 24 juillet 2020 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du Ministère de l’Environnement et Développement Durable, en matière de faune et de flore.
“En vertu de la continuité de l’État, et considérant l’inopportunité de cet arrêté interministériel, nous demandons l’implication urgente de madame le vice premier ministre et ministre en charge de l’environnement et le développement durable en collaboration avec son excellence Monsieur le ministre des finances d’annuler ledit arrêté pour espérer en la pérennité des efforts de conservation des espèces totalement protégées pour les bénéfices des génération présentes et futures”, ont-elles écrit.
Dans leur mémorandum, ces organisations, membres de la société civile environnementale, ont expliqué le danger que présente ledit arrêté sur la conservation de la nature et la biodiversité en RDC.
“Autorisant ainsi le braconnage et le commerce illégal des espèces totalement protégées, endémiques et en danger critique de disparition, pourtant interdits par les lois de la République démocratique du Congo en matière des accords et conventions internationaux ratifiés par la RDC y compris de la CITES, de l’UICN, etc”,dit ce mémorandum.
Cette demande des organisations actives dans le domaine environnement intervient après celle de l’ICCN et d’autres organisations demandant soit la révision de cet arrêté soit son annulation.
Justin Mwamba
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