L’Union pour le développement de Basoko (UDB) et la Minorité Silencieuse (MS), sont deux organisations réunissant des ressortissants du territoire de Basoko dans la province de la Tshopo (ex Province Orientale). Elles sont respectivement dirigées par MM. Stany Bilanga et le professeur Robert Ekele M’Benga.
Ces deux associations des originaires du territoire de Basoko ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente face à un projet d’exploitation minière de la société chinoise Xiang Jiang Mining SARL, ayant son siège social à Kinshasa-Gombe. Désormais il y a une guéguerre due à l’exploitation des richesses minières s’installe et divise l’élite de cette partie de la République démocratique du Congo.
Il y a moins de deux mois, le territoire était en ébullition à cause de cette confusion. Il y a eu même un violent mouvement xénophobe contre les Chinois. Des négociations étaient prévues et un comité a été mis en place pour ce faire.
Mais ces Congolais de la Grande Orientale, hantés peut-être par la cupidité et l’orgueil, n’ont pas réussi à parler le même langage. Et c’est dans l’imbroglio que le Comité pour l’exploitation des minerais de Basoko (COMIBA) a vu le jour à Kisangani, il n’a pas fait l’unanimité. Le MS ne l’a jamais reconnu.
Par conséquent, la tension ne s’est pas encore apaisée. Jadis unis contre toute agression extérieure, ces ressortissants de Basoko se déchirent devant les Chinois. Plutôt que de chercher les voies de sorties, chacun tire le drap de son côté.
« Personne n’a jamais raison totalement et nul n’a totalement tort », dit une sagesse africaine. Nous pensons que le mieux serait de trouver la solution entre la MS et l’UDB, elles devraient aujourd’hui appréhender les enjeux et les contours du projet.
Le silence complice de l’autorité
Cette histoire à multiples rebondissements dure depuis un moment. La réaction de l’autorité n’est pas encore tranchante.
Il est vrai que l’entreprise détient (ou prétend détenir) deux permis de recherches n° 14765 (20 carrés) et n°14764 (30 carrés) à Basoko, que certains doutent de leurs authenticités ; un récépissé n°001/2020 du 03 janvier 2020, délivré par le ministre provincial en charge des Mines, Énergie, Hydrocarbures et Relations avec l’Assemblée provinciale, ainsi qu’un numéro d’identification nationale du 09 juillet 2019.
Nous pensons que l’autorité compétente doit veiller à mettre tout en œuvre pour ne pas attendre l’explosion pour jouer au sapeur-pompier. Les conflits des communautés démarrent souvent timidement mais finissent parfois celui-ci devra pousser l’autorité à l’action, car son silence risque d’être complice.
Bokulaka Baende
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