La société civile environnementale et agroalimentaire, une structure qui lutte contre la destruction de l'environnement, l'écosystème et la biodiversité, dit non à la géo ingénierie et l'exploitation des énergies fossiles dans le bassin du Congo.
Dans un entretien avec DESKNATURE.COM, Josué Aruna président national de la société civile environnementale et agroalimentaire a indiqué que cette technologie constituait une menace pour l'environnement de cette partie de la planète.
" Nous comme société civile environnementale, lançons l'alerte aux africains et aux congolais de savoir que nous, notre position est de dire non à la géo ingénierie en Afrique et aussi aux énergies fossiles notamment à l'exploitation des énergies fossiles dans les zones fragiles. Quand nous parlons des zones fragiles, nous voyons les aires protégées comme le Parc National de Virunga, les zones de tourbières parce que les tourbières constituent une bombe à retardement. Si on va aller déranger cette biomasse, c'est une menace de plus provoquée par les humains", a dit Josué Aruna.
Josué Aruna a dans ces explications montré les méfaits de cette géo ingénierie.
" Notre position c'est dire non à la géo ingénierie en Afrique qui sont des technologies de fixation qui sont en train d'être essayées par certains pays asiatiques et au niveau de l'Afrique on a commencé à en discuter au niveau des conseils des ministres pour voir comment on peut le tester en Afrique.
Et d'expliquer:
" Ce sont des techniques qui poussent à faire tomber des pluies artificielles. Et donc pour le contexte africain et particulièrement pour le bassin du Congo, nous n'avons pas encore besoin de la technologie de haute qualité pour faire pleuvoir la pluie. Nous avons nos forêts et les forêts du bassin du Congo nécessitent à être bien encadrées, bien gérées et fondées sur les solutions qui durent chez nous qui est l'agro-écologie qui est le modèle que nous devons adopter dans le bassin du Congo. Les questions d'injection d'aérosol dans l'atmosphère pour faire tomber la pluie, nous comme société civile environnementale nous disons non, cette pratique n'est pas la bienvenue en RDC dans le bassin du Congo. Aussi la question d'éclaircissement des nuages marins, ce sont des techniques essayées ailleurs, la capture directe de l'aire, c'est une technique que nous ne voulons pas...et tout ça, ça concerne la géo ingénierie.
Le danger est double insiste la société civile environnementale quant aux énergies fossiles qui iront jusqu'à la destruction des aires protégées et de l'écosystème.
"En ce qui concerne les énergies fossiles, nous la société civile environnementale, nous avons demandé au gouvernement d'orienter ses priorités vers l'exploitation des minerais stratégiques en RDC notamment le lithium et autre minerais stratégiques qui doivent conduire le pays vers la transition énergétique et c'est par les investissements" renchérit Josué Aruna.
Et de conclure:
" Nous ne voulons pas que l'Afrique en général et le bassin du Congo en particulier soit le laboratoire de l'Europe ou bien de l'Asie.
Cette alerte de la société civile environnementale intervient à l'occasion de la journée internationale de la terre célébrée sous le thème : investir dans notre planète.
Justin Mwamba
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