Nous en portons depuis le début de la pandémie de la COVID-19 et ce n’est pas encore prêt de finir ; les masques (chirurgicaux, en tissus,…) sont l’un des plus grands symboles de lutte contre la pandémie du Corona virus. D’un point de vue médical dans le contexte de la pandémie, ils protègent et contribuent à sauver des vies. Mais d’un point de vue environnemental, ils constituent une menace à ne pas négliger pour l’environnement.
Selon une estimation de l’ONU la production de masques a été multipliée par 200 depuis le début de la pandémie de Covid-19. Une autre société américaine de chimie affirme qu’au moins 129 milliards de masques sont utilisés chaque mois dans le monde et plus de 4 milliards par jour.
Ainsi, le Réseau l’Homme et son environnement pour le développement durable (RHEDD) qui est une Ong congolaise dirigée par l’expert environnemental Jean-Claude Matiti, se pose donc la question de savoir où finissent tous ces masques ? Et, y-a-t-il des mesures de recyclage ou autres pour minimiser le taux de déchets dans la nature?
Depuis l’instauration obligatoire du port de masques dans les endroits publics, le RHEDD démontre que ces masques finissent de plus en plus dans les rues, dans les caniveaux, dans les rivières,… après utilisation. Les masques chirurgicaux fabriqués à base des fibres plastiques principalement du polypropylène ne sont pas biodégradables et posent un problème dans le secteur de l’assainissement, affirme-t-il.
Le RHEDD signale que les masques constituent un danger pour les animaux également qui peuvent se retrouver étouffer ou avec les pattes emprisonnées par les masques. Les espèces aquatiques peuvent mourir s’ils les avalent.
Au Brésil, un pingouin a été retrouvé mort au bord de la plage, l’autopsie a révélé la présence d’un masque dans son estomac.
Bokulaka Baende
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