Dans sa toute première allocution sur l’état de la Nation, prononcée le vendredi 13 décembre dernier devant les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) réunies en Congrès, le Président de la République démocratique du Congo, M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a articulé son propos autour des principaux secteurs de la vie nationale, parmi lesquels l’environnement.
D’entrée de jeu il a fait remarquer que la protection de l’environnement constitue aujourd’hui un défi majeur pour l’humanité. Et en rapport avec la lutte contre le réchauffement climatique, a-t-il rassuré, son pays entend réaffirmer ses engagements pour la réduction des émissions de Gaz à effet de serre en tant que deuxième poumon de l’humanité après l’Amazonie.
« Le dialogue sur le climat doit tenir compte des difficultés qu’éprouvent les pays détenteurs des réserves de Carbonne à faire face à la menace quasi permanente de la destruction des forêts, amplifiée par la pauvreté des masses paysannes. Des mesures compensatoires doivent ainsi être adoptées par les parties prenantes. La plus grande menace de l’humanité, c’est le changement climatique dû à la pollution. Et la République Démocratique du Congo est une grande partie de la solution à ce grand défi qui guette la planète. Notre pays est en effet un grand espoir pour l’humanité. Nous devons en être conscients et élaborer des politiques conséquentes », a déclaré le Chef de l’Etat congolais.
Il a martelé à cette occasion que la Rd Congo doit bénéficier à juste titre des financements disponibles au niveau mondial en allant bien au-delà du 1 % actuel. « Au regard de l’énorme contribution des forêts congolaises à la préservation de la planète, c’est une grande injustice à l’égard de notre pays qui doit cesser », a-t-il souligné.
Pour Félix Tshisekedi Tshilombo, dans ce combat mondial contre le changement climatique, la République démocratique du Congo dispose d’autres atouts non moins importants. Il s’agit des énergies propres, non polluantes et renouvelables, a-t-il précisé.
« Ici, je fais allusion à Inga et à d’autres sources énergétiques essaimées à travers tout le territoire national. Bien plus, notre pays dispose des premiers gisements des principales composantes de la voiture électrique pour remplacer le moteur à combustion », a-t-il signifié.
Le Chef de l’Etat congolais a aussi prévenu que les années qui viennent vont voir les conséquences du changement climatique engendrer des conditions météorologiques extrêmes « et feront peser une grosse pression sur nos écosystèmes ». Ce changement, a-t-il dit, aura des conséquences indirectes « sur les champs de notre social, de notre économie, de notre politique et de notre sécurité ».
Le Président Tshisekedi craint que les conditions climatiques extrêmes pourront menacer les récoltes et augmenter les destructions d’infrastructures, amener des inondations et des maladies infectieuses. « Ce sont là des possibles défis à venir si déjà aujourd’hui nous ne faisons rien », a-t-il fait remarquer.
Ainsi, le premier des Congolais estime ainsi qu’il est urgent de prendre des mesures fortes « pour changer nos modes de vie si nous ne voulons pas être demain les victimes d’une situation sans issue ». Et il a déclaré que « Le Gouvernement est encouragé à proposer les voies et moyens pour que nous fassions face à cette nouvelle donne qui s’impose à nous en tant que Nation et qui menace de manière très sensible les territoires et les vies des populations ».
Et pour terminer avec ce chapitre, le Président de la Rdc a enfin exhorté qu’au regard des réponses climatiques qui existent en République démocratique du Congo pour faire face au phénomène du réchauffement climatique, « nous avons l’obligation d’être le pays pilote qui adopte dans son mode de vie les attitudes écologiques les plus appropriées. C’est à cette tâche que je vais consacrer des efforts pour que l’ensemble de notre Nation soit préservé de cette menace planétaire ».
Bokulaka Baende
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