Jeudi 07 février dans la matinée, le ministre de l’Aménagement du territoire, Aggée Aje Matembo Toto, a été porteur d’un nouveau projet encore en gestation sur la gestion des déchets auprès de son collègue de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo. Il était donc à la tête d’une délégation composée de deux groupes d’investisseurs des sociétés ARZ Congo et Hexagone œuvrant en Zambie et en Turquie) qui portent ledit projet.
La société ARZ Congo était représentée par son PDG Joseph Mutoto et la société Hexagone était représentée par M. Itir Bayazit. Au sortir de cette audience, le ministre de l’Aménagement du Territoire Aggée Aje Matembo s’est confié à la presse pour livrer le sens de sa visite auprès de son collègue Claude Nyamugabo, ministre de l’Environnement et Développement durable.
« Nous venons de conduire une forte délégation des investisseurs. En ma qualité du ministre de l’Aménagement du Territoire, j’ai un secteur qui est transversal et j’ai estimé que le projet qui m’a été présenté allait tout droit avec l’environnement. C’est ainsi que j’ai saisi mon collègue officiellement pour lui faire part que j’ai des investisseurs qui veulent bien nous aider, nous accompagner dans la solution qui n’a jamais été trouvée dans cette ville de Kinshasa en termes de la gestion des déchets », a-t-il expliqué.
Le ministre Aggée Matembo confirme que ces investisseurs viennent apporter la nouvelle technologie à la République démocratique du Congo pour la gestion des déchets. « Comme vous le savez, ça fait plusieurs années que les déchets de Kinshasa n’ont jamais connu une gestion, sauf un déplacement. On les prend du point A, on les amène au point B sans trouver une solution. Mais ces investisseurs amènent une technologie qui part de la collecte, du transport, du stockage, du traitement et de la commercialisation. Parce que ces déchets qui étaient hier considérés comme un défi pour la RDC, aujourd’hui ces déchets constituent une opportunité », a-t-il déclaré.
Pour le n°1 de l’Aménagement du territoire congolais, les déchets produits dans la ville doivent amener les Congolais à produire d’une part, les engrais organiques, qui viennent remplacer les engrais chimiques. Car, affirme-t-il, « Les engrais chimiques tuent le sol. Mais les engrais organiques vivent avec le sol et s’accommodent déjà avec le sol, parce qu’ils sont produits à partir du même sol ».
Et d’autre part, souligne-t-il, les déchets doivent également amener les Congolais à produire du courant, surtout que le pays connait aujourd’hui un déficit criant en termes d’électricité.
« Voilà au-moins le consortium que j’ai dirigé ici et que j’ai eu à visiter en Zambie et en Turquie. Il y a Hexagone, il y a ARZ, ce sont des sociétés qui ont déjà fait preuve dans le monde et particulièrement ici en Afrique. Et j’ai estimé qu’il était temps en 2020, année d’action, et que nous voulons amener aussi les partenaires d’action », a-t-il conclu.
Bokulaka Baende
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