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Lualaba : 2020 a été également caractéristisé par un rapport accablant sur la pollution des rivières par des entreprises minières

2 janvier 2021
in Actualité, Climat
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Les sociétés chinoises Commus SA, Sicomines SA et des compagnies KCC filiale du Suisse Glencore et Kamoa Kopper du canadien Ivanhoe ont été négativement citées dans un rapport de la Société civile publié en avril 2020 les accusant de polluer les rivières dans la province du Lualaba (dans l’ex grand Katanga). Dans un communiqué, le CODED (Centre congolais pour le droit du développement durable) et l’Initiative pour la bonne gouvernance et les droits humains (IBGDH) avaient dénoncé ce qu’ils ont qualifié des « agissements inacceptables » de ces entreprises minières.

Lesquelles, selon le rapport, détruisent « délibérément » l’environnement par le déversement des remblais des mines et les rejets des substances toxiques sur les rivières (qui servent de source de survie aux villageois) dans la province du Lualaba. Le CODED et l’IBGDH ont fustigé que, ces sociétés minières s’enrichissent grâce à l’exploitation du cobalt et d’autres minerais précieux sur les terres de ces villageois.

Ils avaient saisi cette occasion pour interpeller l’Agence congolaise de l’Environnement (ACE) et la Direction chargée de la protection de l’environnement minier (DPEM) à leurs rôles et responsabilités. Car selon eux, ces deux structures étatiques peinent à s‘assurer de la participation des communautés locales lors de l’élaboration de l’étude d’impact environnemental et du PGEP, rendu pourtant obligatoire au regard du Code minier et de l’article 451 du Règlement minier.

Des abus commis sur les villages

Le CODED et l’IBGDH dans leur communiqué avaient affirmé que de nombreux abus commis sur les villages ont été découverts et documentés. Ils ont indiqué que l’avenue Tambwe Munana, dernière avenue du centre commercial de Kolwezi, est impactée par les activités de la société Commus SA. Et dans les villages Tshabula (400 personnes) et Pierre Muteba (600 personnes), toujours cette même société Commus SA avait délibérément procédé à l’encerclement d’une source unique d’eau potable dans sa concession industrielle, en ne laissant aux villageois qu’un petit tuyau d’évacuation pour l’approvisionnement en eau. 

Le rapport avait confirmé que deux grands tuyaux déversent des déchets toxiques de l’usine. Et que ces rejets toxiques polluent en aval l’unique petit ruisseau dénommé Kayite qui permettait d‘irriguer les activités maraîchères des habitants de ces villages.

Ces deux organisations de la Société civile ont également ajouté que le sol et le puits d’eau artisanal du village Tshibula ont été visiblement affectés et dégradés. Les plantes étaient devenues naines, et les habitants se plaignaient des démangeaisons inexpliquées à chaque utilisation de l’eau.

Le CODED et l’IBGDH avaient aussi confirmé que les habitants du village de Kapepa se plaignaient de la poussière drainée par les remblais de la société Commus SA, provenant des mines de cobalt. Mais aussi des picotements et des vomissent du sang, du fait de l’inhalation de ces poussières, sans être assistés par la société ou l’Etat. Les centres de santé environnants avaient même attesté de l’apparition de nombreux cas suspects du fait de ces poussières, à en croire ces deux organisations.

Elles avaient encore soutenu que les villages Mutaka, Yenge et Noa étaient impactés par Sicomines SA. « Mutaka est un village qui se trouve au bord de la rivière Kubulungu qui disparait petit à petit à cause de la grande quantité de remblais que déverse la société Sicomines SA », ont-elles déclaré.

Et d’ajouter : « Quant aux villages Yenge et Noa, riverains des sites d’exploitation des sociétés Sicomines SA et KCC filiale de Glencore, ils ont comme principales activités le maraîchage, avec des champs de céréales, de manioc, des légumes et des activités piscicoles qui se trouvent être  gravement affectés par la pollution de la rivière Kalemba. Cette rivière représente un atout majeur pour la survie de nombreux villages riverains ».

Le CODED et l’IBGDH avaient aussi affirmé que selon les autorités traditionnelles de Yenge, depuis juin 2016, il y avait des fuites dans le bassin de retenus des acides de la société Sicomines SA qui se trouve en amont de cette rivière Kalemba. Jusqu’au mois d’octobre 2019, ces fuites avaient continué, contaminant ainsi les eaux et affectant la santé des populations riveraines (fausses couches, gales sur les enfants, diarrhées chroniques  etc…).

« Malheureusement, les habitants du village Yenge continuent de faire usage de ces eaux, sans autre solution alternative. Leurs revendications, auprès de la société responsable et auprès du Gouvernement provincial, sont restées vaines et sans suite favorable », avaient regretté les deux organisations de la Société civile.

Elles avaient également fait savoir que le village Israël, riverain du gisement minier de la société Kamoa Kopper SA, avait été de son côté impacté par les activités de cette entreprise, lesquelles ont pollué la rivière environnante par les rejets de ses usines. « La rivière étant devenue hors d’usage pour des besoins agricoles et domestiques, la société Kamoa Kopper SA a installé des citernes d’eau de fortune dans les villages, en compensation à la destruction de cette rivière », avaient-elles précisé.

Bokulaka Baende 

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