Le Gouvernement congolais, à travers son ministère de l'Environnement, a lancé ce jeudi 18 janvier 2024 à Kinshasa les états généraux des forêts. L'objectif est de réaliser un diagnostic complet de l'état de lieu de la gestion des forêts afin d'élaborer une politique nationale prospective.
Les participants à ces assises vont se pencher notamment sur l'évaluation de la mise en œuvre du moratoire encore en cours sur les forêts congolaises pour adopter une nouvelle feuille de route et en définir les modalités.
Contexte
Au cours de la onzième réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu le vendredi 09 juillet dernier, les membres du Gouvernement de la République avait entre autres examiné et adopté le dossier relatif aux 10 mesures urgentes relatives à la gestion durable des ressources naturelles– forêt, proposées par la VPM Eve Bazaïba au regard des enjeux et défis écologiques planétaire de l’heure.
Et elle avait indiqué que ces mesures sont motivées par le souci d’assainir la gestion du secteur de l’environnement, d’instaurer la bonne gouvernance et de mettre en œuvre la stratégie d’élargissement de l’assiette fiscale. Mais aussi, d’améliorer la gouvernance environnementale en RD Congo et de mettre le pays au même diapason que ses pairs, au regard du contexte global dominé par le changement climatique et les enjeux politiques, économiques et financiers qui en découlent.
Voilà pourquoi, ces mesures préconisées sont regroupées en deux principaux axes : changement climatique et crédit carbone ; et, gestion de forêts. Ils portent sur : l’institution de la taxe carbone ; la création de l’autorité de régulation du marché de carbone ; le lancement des études en vue de l’élaboration de la politique nationale sur le changement climatique et l’adoption d’un cadre légal y relatif ; la tenue des états généraux de la forêt de la RDC et la poursuite de l’opérationnalisation du Conseil consultatif national des forêts ; l’élaboration d’une politique forestière nationale pour la RDC.
Mais également, la Re-visitation des concessions forestières octroyées à ce jour ; l’institution d’une commission chargée d’examiner la situation des bois rouges abandonnés et/ou stockés dans l’ex-province du Katanga ; la levée du moratoire en cours en matière d’octroi des titres d’exploitation forestière ; la prise d’un arrêté interministériel portant suspension de l’exportation de toutes essences de bois d’œuvre en République démocratique du Congo ; et la conciliation des données statistiques entre les services qui interviennent dans le secteur de l’environnement (DGDA, OGEFREM, OCC, DGRAD, DGI, etc.).
Pas toutes, mais seulement la huitième mesures avait soulevé l’inquiétude des organisations internationales œuvrant pour la protection et la défense de l’environnement. Il s’agit de Greenpeace Africa, la Rainforest Foundation UK et la Rainforest Foundation Norway.
Dans un communiqué conjoint publié ce mardi 13 juillet 2021, elles se sont insurgées contre cette mesure de Mme le VPM « visant à lever l’interdiction des nouvelles concessions d’exploitation forestière dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde ».
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