La réserve forestière de Masako située au village Batiabongena, dans le secteur Lubuya Bera,province de la Tshopo, est quasi-déserte. C’est le cri de cœur défenseurs de l’environnement et autorité coutumière.
« La forêt était encore dans la danse quand j’ai été intronisé chef », se souvient Déo Kandolo, chef du village, dans un entretient avec ACTUALITE.CD « Par la vue aérienne de Masako, il devient de plus en plus difficile de distinguer le début de la réserve et de la fin de la zone tampon».
Parmi les moteur de cette destruction, il accuse les communautés locales et autochtones qui, par leur activité champêtres itinérantes, ont débordé les limites jusqu’à toucher la profondeur de la réserve.
« Masako reste une étendue sans arbre. Il n’y a plus d’arbre de valeurs ici. C’est un désert. Les arbres des chenilles ne sont plus là. Les arbres des champignons ne sont plus là. Le soleil touche directement le sol. En 2025, Masako n’a quasiment plus de terminalia superba ou encore pericopsis elata. », explique avec tristesse Déo Kandolo.
En plus de l'agriculture, les villageois s'adonnent aussi à la fabrication des braises. Ils ont exploité pendant des bonnes années des bois de chauffe et des bois de construction. « Cette destruction a commencé avec les gardes installés par les autorités de Kisangani qui accusent comptent des mois d’arriérés de salaire ».
C’est ainsi que, pour leur survie, ils fabriquent des braises. « ils ont été autorisés par leurs supérieurs à fabriquer la braise avec des bois morts. À un moment, il n’y avait plus de bois morts. Ils ont commencé à s’attaquer aux arbres de taille moyenne. Voilà où nous en sommes ».
Face à cette force destructrice, Déo Kandolo se voit de plus en plus impuissant. Ses actions pour préserver la réserve sont si nulle qu’il risque maintenant sa vie. « J’ai déjà alerté et informé les autorités. Aucune suite de leur part. Depuis 2020, j’envoie des rapports, il n’y a toujours pas de suite. Je suis donc sans force devant les exploitants », a-t-il dit.
La réserve protégée de Masako s’étend sur 1105 hectares. La faune a aussi totalement disparu.
Gaston Mukendi, à Kisangani
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