Un hippopotame est tombé, ce samedi, dans un piège tendu par des miliciens Wazalendo dans la localité de Kahorohoro, en territoire d’Uvira. L’animal a ensuite été abattu par balle, avant que sa viande ne soit partagée entre certaines autorités locales et vendue à la population, selon Adrien Salumu, activiste environnementaliste basé à Uvira.
Bien que les miliciens Wazalendo affirment avoir agi en situation de légitime défense, cette version est catégoriquement rejetée par les écologistes, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme un acte de braconnage déguisé. D’après des sources locales, les mêmes miliciens auraient procédé, dès l’aube, au partage de la viande de l’animal, en pleine rue et à la vue des habitants.
Cette scène a suscité une vive indignation parmi les défenseurs de l’environnement.
Adrien Salumu, militant écologiste, déplore cette pratique et rappelle que chaque matin et chaque soir, les hippopotames sont visibles dans les eaux de la rivière Ruzizi et du marais Nyangara , des zones humides qui constituent leur habitat naturel. Selon lui, l’occupation croissante des berges par les habitants accroît les risques de confrontation entre l’homme et la faune sauvage.
Cet événement fait écho à un incident similaire survenu le 26 juin dernier à Kanvinvira , au quartier Rugenge dans le sous-bassin de Nyangara, où un autre hippopotame avait été tué par des miliciens mazalendo. La répétition de ces actes alarme les environnementalistes, qui dénoncent la fragilité croissante de la faune dans une région pourtant riche en biodiversité.
Face à la recrudescence de ces violences environnementales, plusieurs organisations de défense de la nature appellent le gouvernement provincial du Sud-Kivu, le ministère de l’Environnement et les autorités judiciaires à prendre des mesures urgentes. Elles exigent non seulement l’ouverture de poursuites contre les auteurs, mais aussi la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger la faune dans les zones à risque.
Selon les données compilées par les organisations environnementales locales, plus de dix hippopotames ont été abattus depuis le début de l’année 2025 entre Katogota et Uvira, en territoire d’Uvira. Dans la plupart des cas, il s’agissait d’animaux élevés ou protégés par des structures issues de la société civile environnementale.
Josué Mutanava
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