La deuxième Conférence des Organisations de la Société Civile (OSC) du Bassin du Congo s’est achevée sur un engagement fort : unir les voix de la région autour d’une gouvernance climatique juste et inclusive. Réunis du 29 au 31 octobre à Kinshasa, plus de trente représentants venus de la République démocratique du Congo, du Congo, du Cameroun, du Gabon et de la République centrafricaine ont adopté la Déclaration de Kinshasa, véritable feuille de route régionale pour la protection des forêts et la justice climatique.
Placée sous le thème « Du dialogue à l’action : construire un front régional uni pour le climat, les forêts et les peuples du Bassin du Congo », cette rencontre a dressé un constat sans appel : déforestation croissante, marginalisation des peuples autochtones et accès inégal au financement climatique continuent de fragiliser le deuxième poumon vert de la planète.
Face à ces défis, la Déclaration de Kinshasa appelle les gouvernements, les bailleurs et les institutions internationales à des engagements concrets : mettre fin aux pratiques extractivistes non durables, garantir un accès équitable aux financements climatiques et reconnaître la « dette climatique » des pays du Nord envers les populations du Sud.
« Cette déclaration incarne la détermination du Bassin du Congo à s’affirmer comme une force de proposition et d’action dans la gouvernance climatique mondiale. Les peuples autochtones et les communautés locales en sont les véritables gardiens et doivent être reconnus comme tels »,
a déclaré Bonaventure Bondo, Chargé de campagne Forêts à Greenpeace Afrique.
Adoptée à quelques semaines de la COP30, prévue à Belém au Brésil, la Déclaration de Kinshasa se veut un signal fort envoyé à la communauté internationale. Elle trace une vision commune jusqu’en 2030 pour transformer la région en un pôle de leadership climatique et de solutions durables.
« Alors que la COP30 se profile à l’horizon, le monde doit entendre la voix du Bassin du Congo. Ce n’est pas seulement un territoire de souffrance climatique, c’est un territoire d’espoir, de justice et de solutions durables »,
a ajouté Bonaventure Bondo.
Greenpeace Afrique et ses partenaires s’engagent à poursuivre leur appui aux organisations de la société civile, aux peuples autochtones et aux communautés locales dans leurs actions de plaidoyer. L’objectif est clair : faire de la Déclaration de Kinshasa un levier de changement, pour une transition écologique juste et équitable au service des peuples et de la planète.
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