Belém, capitale de l’État du Pará, située au nord du Brésil, accueille la 30ᵉ Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Selon la cellule de communication de la Présidence de la République, la ville reçoit cette semaine les représentants de 143 pays, dont près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement, venus participer à la COP30 sur le changement climatique.
Il est désormais admis qu’aucune réflexion mondiale sur le climat ne peut se faire sans la participation de la République démocratique du Congo (RDC), pays qui détient une part essentielle de la solution face au réchauffement climatique grâce à sa riche biodiversité, aux côtés du Brésil et de l’Indonésie.
C’est dans ce cadre que le président de la République, Félix Tshisekedi, est arrivé dans la nuit de mercredi à Belém, au cœur de la forêt amazonienne. Sur place, le chef de l’État congolais doit s’adresser au monde entier pour présenter la vision de la RDC en tant que « pays solution », lors du sommet des chefs d’État qui s’ouvre ce 6 novembre.
« Cette vision consiste en une participation cohérente, visible et efficace, assortie d’engagements financiers concrets », rapporte la cellule de communication de la Présidence ce jeudi 6 novembre 2025.
Toujours selon la même source, le président Tshisekedi entend également obtenir une reconnaissance accrue du rôle stratégique du bassin du Congo et présenter un dispositif national de gouvernance du carbone clair, transparent et souverain. En marge de sa participation à la COP30, le chef de l’État congolais aura un entretien en tête-à-tête avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva. Les deux dirigeants s’étaient déjà rencontrés à Belém en 2023 et avaient exprimé le vœu de créer une dynamique autour des trois grands bassins forestiers mondiaux : le Congo, Bornéo-Mékong et l’Amazonie.
La COP30 de Belém est très attendue, tant pour son attractivité que pour les résultats espérés. Pour le président Lula, cette édition doit marquer la phase de mise en œuvre effective de l’Accord de Paris, adopté en 2015. Les pays participants doivent, à cette occasion, présenter leurs nouvelles contributions déterminées au niveau national (CDN).
La RDC abrite le deuxième plus grand massif forestier du monde. Ses 155 millions d’hectares de forêts représentent près de 10 % des forêts tropicales mondiales et environ 38 % des forêts du continent africain.
Rappelons que les États signataires de la CCNUCC se réunissent chaque année depuis 1995, sous l’égide des Nations unies, pour évaluer les engagements pris dans le cadre de la convention, du Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris. Ces assises constituent également une plateforme de dialogue entre divers acteurs, où le Pacte mondial des Nations unies plaide pour un rôle accru du secteur privé en tant que vecteur de solutions dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030.
Clément MUAMBA
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