Les chiffres publiés par Human Rights Watch sont révélateurs d’un climat d’insécurité généralisée dans la région du Kivu et mais surtout les défis dans le plus vieux parc d’Afrique. Dans un rapport publié ce 30 juillet, l’ONG décrit un business florissant aux environs et dans le parc des Virunga où des bandes criminelles se sont constituées et ont enlevé contre rançon au moins 170 personnes entre avril 2017 et mars 2020. Ces petits groupes armés opèrent avec des fusils et des machettes. Ils kidnappent, torturent, violent et tuent des otages. HWR constaté aussi qu’au moins la moitié des victimes sont des femmes. La situation est plus emblématique dans le groupement de Bukoma (territoire de Rutshuru, province du Nord Kivu).
« Au cours de ces trois dernières années, des bandes criminelles ont extorqué des rançons exorbitantes à des familles et ont brutalement violé de nombreuses femmes et filles dans le Parc national des Virunga », a déclaré Thomas Fessy, chercheur principal pour la RD Congo chez Human Rights Watch. « Le gouvernement congolais devrait mettre fin au règne de terreur de ces gangs et fournir aux survivantes de viol, qui sont traumatisées et stigmatisées, des soins adaptés, ainsi que toute autre aide dont elles ont besoin. »
Thomas Fessy
D’après les témoignages récoltés par HRW, les femmes et les filles étaient souvent violées plusieurs fois par jour et parfois par plusieurs hommes. Seules quelques-unes, parmi les plus âgées et les plus jeunes, ont été épargnées. « Nous sommes devenues [leurs] objets sexuels, c’était sans arrêt », a déclaré une survivante.
L’ONG appelle le gouvernement, la MONUSCO, les forces de sécurité et de défense congolaises à se pencher sur cette situation qui non seulement fait fuir les visiteurs du parc, mais aussi et surtout illustre le désarroi des populations locales.
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