L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) a lancé une nouvelle campagne dénommée “Nzulo n’est pas à vendre” à Goma pour dissuader les actes de spoliation des terres de Nzulo, situées dans le Parc National des Virunga (PNVi). Il s’agit de sensibiliser la population, notamment celle de la ville de Goma et de la province du Nord-Kivu, sur la nécessité de protéger ces terres appartenant au domaine public.
Pour Bienvenu Bwende, chargé de communication du PNVi, cette campagne de communication s'inscrit dans le cadre d'une alerte pour prévenir les actes d'escroquerie liés à la vente illégale des terres. Les messages sont diffusés à travers divers médias, y compris les réseaux sociaux, afin de toucher un large public. Bienvenue Bwende a souligné que les terres de Nzulo, à l'exception de certaines collines, font partie intégrante du parc et relèvent de la gestion de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).
« Aujourd’hui, nous lançons la campagne de communication « Nzulo n’est pas à vendre », visant à sensibiliser la population de la ville de Goma, en particulier et celle du Nord-Kivu, en général, à la vigilance face aux actes de spoliation des terres de Nzulo », a déclaré Bienvenu Bwende, chargé de communication du Parc national des Virunga.
Cependant, cette campagne ne fait pas l'unanimité. Les habitants de Nzulo, qui affirment être les propriétaires légitimes de ces terres, contestent l'initiative. Ils font état de victoires judiciaires répétées contre l'État congolais, revendiquant leur droit de propriété. Ces derniers rejettent la campagne de sensibilisation, la qualifiant d'injuste et sans fondement.
La loi N° 14/003 du 11 Février 2014 relative à la conservation de la nature stipule clairement que toute vente de parcelles en dehors des collines de Nzulo, Kitwalo, Mihonga et Kabazana est illégale, soutient l’ICCN. Le PNVi insiste donc sur le caractère inaliénable des terres de Nzulo et appelle la population à la vigilance pour éviter de tomber dans le piège des escroqueries.
Cette campagne de sensibilisation a déjà débuté à Goma, avec des panneaux d'affichage et des messages diffusés dans les médias traditionnels, incitant les habitants à faire preuve de prudence face aux offres suspectes concernant la vente de terres.
La campagne « Nzulo n’est pas à vendre » représente un effort essentiel pour protéger les terres de ce parc emblématique, tout en soulevant des questions sur les droits de propriété et les conflits entre les habitants locaux et l'État.
Josué Mutanava, à Goma
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