La République Démocratique du Congo (RDC) et la République Fédérative du Brésil ont franchi une nouvelle étape majeure dans leur partenariat environnemental. Les deux pays ont signé, ce samedi 15 novembre à Belém, un Mémorandum d’Entente (MoU) visant à renforcer la collaboration bilatérale en matière de gestion forestière durable. L’acte a été paraphé par la Professeure Marie Nyange Ndabo, Ministre de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du Climat de la RDC, et son homologue brésilienne, Marina Silva, Ministre de l’Environnement.
Cet accord constitue un rapprochement stratégique entre les deux plus grands pays forestiers du monde, unis par une vision commune : préserver leurs écosystèmes, protéger la biodiversité et promouvoir le bien-être des peuples autochtones et des communautés locales dépendantes des forêts.
« L’Amazonie vient de mettre en place un fonds, à travers l’initiative TFFF, qui consiste à préserver les forêts, et en même temps, travailler pour le bien des communautés locales et des peuples autochtones. Étant les deux grands bassins qui régulent le climat au monde [le Congo et l’Amazonie], il était tout à fait normal de faire bloc ensemble pour défendre nos intérêts et protéger la planète** », a déclaré la Ministre congolaise, Marie Nyange Ndabo.
Fruit d’intenses échanges diplomatiques, ce mémorandum ouvre la voie à une coopération qualifiée de *gagnant-gagnant*, avec un accent particulier sur le partage d’expériences, les innovations en matière de gestion forestière, et le renforcement mutuel des politiques climatiques et environnementales.
Pour la Ministre brésilienne Marina Silva, les priorités de cette collaboration sont clairement définies :
« Nous avons signé ce mémorandum de coopération pour traiter des problématiques telles que les changements climatiques, la protection des forêts et de la diversité biologique, la promotion des actions locales, la création des synergies entre ces enjeux ainsi que la préservation des ressources en eau.»
Cette alliance s’inscrit dans la dynamique enclenchée depuis le Sommet de l’Amazonie, où l’importance de fédérer les trois grands bassins forestiers mondiaux — Amazonie, Congo et Asie du Sud-Est — a été réaffirmée. L’objectif : construire une réponse collective face à l’urgence climatique globale.
« Je suis donc ravie, avec mon équipe, d’être impatiente de commencer cette collaboration », a conclu Marina Silva, soulignant l’enthousiasme et l’engagement du Brésil pour cette initiative.
Avec cette signature, la RDC et le Brésil affirment leur volonté de parler d’une seule voix pour défendre les forêts tropicales, véritables régulateurs du climat mondial, et de promouvoir un modèle de développement durable centré sur les populations et la nature.
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