La stratégie provinciale pour l'agroécologie dans la province du Maniema a été validée par les parties prenantes à ce processus dans cette partie de la RDC.
C'était au cours d'une rencontre tenue dans le cadre du Projet « Soutenir les mouvements visant à influencer les politiques en faveur de l'agroécologie et à réduire la pression sur les forêts en RDC » conformément au contrat N° GR-081342, avec le soutien financier de PORTICUS.
" L’un des objectifs globaux de ce projet est de voir les mouvements communautaire de la société civile qui influencent les politiques en matière d'agroécologie en tant que solution viable pour des systèmes alimentaires durables et une réduction de la pression sur les forêts dans deux Provinces de la RDC (Maniema, et Sud-Kivu", disent les organisateurs.
Pour eux, cette stratégie provinciale de l'agroécologie regorge plusieurs éléments notamment la protection de l'environnement et l'écosystème dans la zone.
Ces derniers précisent que le contexte dans le bassin du Congo rend d’énormes services pour la biodiversité (la faune et la flore, aires de conservation), la ressource en eau (approvisionnement en eau pour l’agriculture et recyclage de l’eau), et la régulation du climat (Stockage de carbone, régulation des précipitations, absorption de gaz à effet de serre) d’une part.
" Cette biodiversité congolaise est donc un pilier essentiel du bien-être national et un levier de stabilité écologique, socio-culturelle et économique pour l’Afrique et le monde. Abritant la majorité des forêts du Bassin du Congo, des milliers d’espèces emblématiques et une mosaïque d’écosystèmes uniques, la République Démocratique du Congo (RDC) est l’un des pays les plus riches en diversité biologique sur la planète. Ce patrimoine naturel soutient la vie quotidienne de millions de Congolais", disent les environnementalistes.
Le bassin du Congo fournit de l’alimentation, de l’eau potable, du bois, des plantes médicinales, des matériaux de construction, mais aussi des repères culturels, spirituels et identitaires et joue Iun rôle de régulation climatique à l’échelle continentale et planétaire mais fait
face à plusieurs pressions de l'accélération de la perte de sa faune et de sa flore notamment l'expansion de l'agriculture sur brûlis et de l'agro-industrie, l’expansion des semences industrielles, l'exploitation forestière du bois, et l'urbanisation entraînant la modification des habitudes alimentaires, à la perte des semences locales, notamment des peuples autochtones et des communautés locales, et à la perte des milliers d'hectares de forêts chaque année avec une vitesse moyenne de 15ha par mois.
Les acteurs environnementaux estiment que l’agroécologie en tant qu’ensemble de pratiques autochtones ancestrales se présente comme un levier porteur des solutions en RDC pour limiter la déforestation, lutter contre le changement climatique et favoriser la préservation de la biodiversité, et booster la souveraineté alimentaire pour des systèmes alimentaires sains avec une intégration des politiques agro-écologiques au niveau local, favorisera des systèmes alimentaires socialement équitables et économiquement équilibrés dans lesquels les personnes peuvent exercer un choix quant aux aliments qu’elles consomment et à la manière dont ceux-ci sont produits dans les différents grands paysages du Bassin du Congo en RDC.
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